Wiki Créer votre mythologie
Advertisement

ATTENTION !!!! IL Y A CERTAIN PASSAGE A CARACTÈRE SEXUELLE SUR CETTE PAGE QUI PEUT PARAÎTRE TRÈS DIFFICILE A COMPRENDRE !!!!

9ce9b3c99183a1123b9520ff2fd7563c

Zeus (en grec ancien Ζεύς / Zeús) est le dieu suprême dans la mythologie grecque il est le dernier né d'une fratrie de 6 frère et sœur tout comme son père dans une fratrie de 12 frères et sœurs. Zeus correspond au dieu romain Jupiter et il appartient comme tous les Olympiens, à la seconde génération divine.Fils du titan Cronos et de la titanide Rhéa, marié à sa sœur Héra, il a engendré, avec cette déesse et avec d'autres, plusieurs dieux et déesses, et, avec des mortelles, de nombreux héros.Zeus est fréquemment représenté par des artistes grecs dans l'une des deux poses suivantes : debout, s'avançant avec un tonnerre dans sa main droite levée ou assis en majesté.

Étymologie[]

Tumblr pb1s149qeo1x4ktmuo7 1280

Le nom Zeus (nominatif : Ζεύς / Zeús repose sur le thème *dy-ēu-, issu de la racine indo-européenne *dei- qui signifie « briller ». Elle est également à l'origine du sanskrit द्याउः / dyāuḥ, signifiant « ciel lumineux », et du latin diēs, signifiant « jour »3. En grec ancien, on la retrouve dans les mots ἔνδιος / éndios et εὐδία / eudía qui désignent respectivement le midi (l'apogée de la journée) et le beau temps. Ce nom entre dans la composition de nombreux mots : le nom des Dioscures (Διόσκουροι / Dióskouroi, les « jeunes de Zeus »), la cité de Dioscourias, etc. Les Grecs juraient souvent par le nom de Zeus, via les expressions Μὰ τὸν Δία / Mà tòn Día et Nὴ τὸν Δία / Nề tòn Día.


Mythologie[]

Enfance[]

Zeus est le dernier-né des six enfants (Poséidon, Hadès, Hestia, Déméter et Héra) du Titan Cronos et de sa sœur Rhéa. Cette descendance sera considérée comme la branche olympienne par opposition à celle des Titan. Cronos, craignant la prédiction de ses parents, Ouranos et Gaïa, qu’il engendrerait un rival qui régnerait à sa place, avalait ses enfants dès leur naissance. Pour qu'un de ses fils échappe à ce sort, Rhéa, sur le conseil de Gaïa, substituera au dernier-né une pierre emmaillotée. Emporté en Crète, il fut élevé par les nymphes du mont Ida, allaité grâce à la chèvre Amalthée dans une grotte secrète. Ses cris qui auraient pu trahir sa présence furent couverts par le fracas des armes que les Curètes entrechoquaient dans leurs danses guerrières.

Avènement[]

Ses premiers gestes d’adulte seront d’évincer le titan cruel qui l’a engendré : Cronos, géant monstrueux et primitif comme Ouranos, avide de pouvoir sans partage, le père provoquant des avortements à coups de pied et le fils engloutissant à son repas ses nouveau-nés. Si Ouranos fut neutralisé par son propre fils qui l’émascula au moment d’une étreinte avec Gaïa, Zeus va entreprendre à son tour d’abattre la puissance de Cronos. Courtisant la Titanide Métis (la Prudente) qui devait devenir sa première épouse, il la persuade de faire absorber à son père une boisson émétique. Cronos va ainsi rejeter tous les enfants engloutis. Zeus retrouve ses sœurs : Hestia, leur aînée, qui restera vierge, Déméter et Héra, qui seront ses épouses successives. Héra restera sa dernière épouse, maintes fois bafouée ; ils s'aimèrent pour la première fois « à l'insu de leurs parents ». Et ils se préparèrent aux combat qui arrivait rapidement.

La Titanomachie[]

Avec l’aide de ses frères et de divinités ralliées à sa cause, Zeus entreprend de renverser les Titans. Des enfants de la déesse Styx, son alliée des Enfers, le rejoignent, ainsi que certains fils de Gaïa délivrés pour l’occasion du Tartare : les trois Géants Cyclopes Argès, l’Éclair, Brontès, le Tonnerre, et Stéropès, la Foudre, tous trois forgerons des armes de Zeus, et trois autres Géants, nés du « sang » de l’émasculation de leur père Ouranos : Briarée et ses deux frères Cottos et Gyès. Ces derniers, appelés les Hécatonchires, « géants aux-cent-bras »11, retiendront les Titans éternellement derrière des portes de bronze dans les ténèbres insondables après la victoire de Zeus. Toutes les Titanides et certains Titans, dont Japet et Océan, qui sera le géniteur de tous les dieux et déesses aquatiques, resteront en retrait de cette guerre qui durera « dix grandes années divines ».

Une fois la guerre contre les Titans terminée, Zeus et ses deux frères Poséidon et Hadès se partageront l'univers, le premier s'appropriant le Ciel, le second, la Mer, le troisième, le monde souterrain.

La Théomachie olympienne[]

La Gigantomachie[]

Gaïa, après avoir ruminé sa haine, avait incité à la guerre ses enfants, les Géants (Gigantès ou Gegeneïs, nés de la Terre) pour détrôner Zeus et délivrer les Titans du Tartare. Ces monstres étaient à la fois immunisés contre les coups des divinités et immortels sur leur terre natale. Zeus dut engendrer avec Alcmène, sa dernière maîtresse mortelle connue, un héros à la force sans égale : Héraclès dont les flèches, empoisonnées au sang funeste de l’ Hydre de Lerne, feront merveille.

Les frères Otos et Éphialtès, Géants facétieux, entreprirent d’atteindre le ciel et d’y menacer les dieux. Ils empileront sur l'Olympe les montagnes Pélion et Ossa mais seront détournés de leur intention par leur père Poséidon avant que ne les frappe la foudre de Zeus. Dans une autre version, ils sont rapidement vaincus et enfermés dans le Tartare par Apollon, sa sœur Artémis et leur père Zeus.

Le complot d'Héra[]

Aidée d' Apollon et d'Athéna, elle réussit à enchaîner Zeus, mais Briarée alerté par Thétis vint délivrer le dieu.

Le rival Prométhée[]

Épiméthée, frère de Prométhée, accepte la belle Pandore que lui offre Hermès au nom de Zeus, qui la créée, et l'épouse. Pandore, dont le nom signifie ironiquement « tous les dons » (alors qu’elle va transmettre à sa race tous les maux) est d’abord une création vengeresse de Zeus, mécontent du résultat précédemment obtenu et, depuis le début, réticent à la création personnelle de Prométhée. La privation préalable de la « nourriture facile » et la confiscation du feu précieux, obligeront les hommes à travailler plus durement.

  • Prométhée enchaîné : on a épilogué beaucoup sur la symbolique du dieu dévoué au genre humain mais déchu, supplicié et lié à son rocher de douleur. Prométhée est une figure allégorique du panthéon. Il représente sans doute la créature opportuniste, roublarde, rebelle et débrouillarde dont l’idéal est de devenir une force à l’égale des dieux et que Zeus est contraint désormais de prendre à un certain niveau de considération.

Le combat contre Typhon[]

Ce fut le plus terrible combat que Zeus eut à engager. Ce monstre immortel aux cent têtes de dragon, menaça l'Olympe avant que les traits de foudre de Zeus ne le fissent reculer et rejoindre les Titans dans les profondeurs du Tartare, d’où il souffle, depuis, sa rage en ouragans dévastateurs.

Pourtant, la naissance de ce monstre a été l’occasion de faire de Zeus, dans un curieux épisode mouvementé et décrit avec des variantes selon les auteurs, un personnage faible et même désemparé, mettant en péril, par son état d’impuissance — laissé à terre, pantin désarticulé, sans les tendons de ses quatre membres, qu'il devait finalement recouvrer — la cohésion même de l'univers. Cet épisode montre des analogies avec la lutte de Baal et de Çéphôn de la fable phénicienne ; on a pensé aussi à le rapprocher de la légende du « Seth » égyptien poursuivant Osiris. C’est un exemple où chez les Grecs la théogonie rejoint précisément la cosmogonie. Par ailleurs, le mythe de Typhon, génie maléfique et indestructible, resurgira plus tard dans d’autres religions pour incarner Satan.

Épouses[]

Les trois filles et les trois fils de Cronos (Déméter, Hestia, Héra, Zeus, Poséidon et Hadès) forment la lignée directe des « grands Olympiens ». En seconde génération, seuls quatre enfants « légitimes » de Zeus sont majoritairement admis : les fils d' Héra, Héphaïstos et Arès, et les jumeaux de Léto : Apollon et Artémis. Les trois derniers, Aphrodite, Dionysos et Athéna, ont en commun des naissances difficiles à établir, étant donné les divergences chez les auteurs.

Héra[]

Héra est la personnification féminine de la belle saison. Ce n'est que par la suite que son union avec Zeus est interprétée comme le prototype de l'union légitime. Son union avec Zeus Ciel-diurne symbolise le retour de la partie claire de l'année. Ainsi, l'Héra porteuse de vie d'Empédocle est « celle qui apporte une récolte abondante ».

Sœur de Zeus, elle est donnée comme l’épouse définitive et « officielle » du dieu. Mais il apparaît souvent au détour des récits que les deux époux se fréquentaient de longue date. Ils eurent Arès, Hébé et Ilithye et la tradition n’oublie pas leur fils Héphaïstos qu’Hésiode veut faire naître d'Héra sans principe mâle.

Héra, intransigeante sur les liens du mariage, est le modèle de l'épouse fidèle et protectrice de la femme. Son irascibilité, sa jalousie et sa rancune seront des sujets perpétuels d'ennui pour le maître des dieux qui s'enflamme à la vue de toute nymphe quelque peu désirable ou toute autre belle créature céleste ou terrestre dont la déesse devient invariablement la persécutrice. Les deux sommités olympiennes formeront l'image du couple exemplaire sinon dans la fidélité, du moins dans la stabilité. Leur liaison amoureuse a été largement exaltée par les auteurs grecs depuis leurs fiançailles jusqu'à leur lune de miel.

Héra qui a eu un culte distinct de Zeus est montrée dans la mythologie d’un caractère très contrasté. Tantôt victime de la colère vengeresse de son époux (Zeus la pend par les pieds avec une enclume attachée à chaque poignet pour la châtier de ses vexations à l'égard de son fils Héraclès), elle peut aussi lui opposer une forte résistance et jusqu'à la traîtrise, puisque, selon un récit, elle n'aurait pas hésité, sans l'intervention de Thétis, à neutraliser son pouvoir. L'Iliade lui a attribué l'enfantement de Typhon, considéré généralement comme une créature du Tartare.

Autres amantes[]

  • Léto : d’après Hésiode, elle est la fille du Titan Céos et de sa sœur Phébé. Selon les premiers mythographes, elle est l'épouse de Zeus avant que celui-ci n'épouse Héra. Selon d'autres mythes, elle est l'une des nombreuses maîtresses de Zeus encourant la colère d'Héra : cette dernière interdit à la terre d'accueillir la parturiente et décrète que ses enfants ne devraient pas naître dans un lieu où brille le soleil. Elle fait poursuivre Léto par le serpent Python. Léto erre jusqu'à trouver l'île d'Ortygie (ou Astérie, ainsi nommée d'après sa sœur Astéria), qui, flottant entre la terre et la mer, n'encourt pas la malédiction d'Héra. Zeus accroche l'île au fond de la mer, et l'île prend le nom de Délos (en grec Δῆλος / Dễlos, « visible, manifeste »).
  • Métis, une Océanide, fille d'Océan (déesse de la sagesse et de la ruse) : sa maternité fut malheureusement assombrie par la prédiction de Gaïa qui avertit Zeus qu’une fille qui naîtrait aurait autant de sagesse que son père et qu’un fils qui suivrait le détrônerait. Zeus avale son épouse enceinte, mais, selon une version plausible, sous la forme d’une goutte d'eau où se cachait Métis, prompte au déguisement. Sa fille Athéna, une fois formée dans son ventre, ressortit adulte et toute armée de sa tête, ouverte par la hache d’Héphaïstos.
  • Thémis, une Titanide : elle enfanta de Zeus les trois Heures, les Moires (ou Parques, chez les Latins) et les Saisons (Eiréné (Paix) ; Eunomia (discipline) ; et Dicè (Justice). Selon une autre version, Thémis serait l’épouse régulière du Titan Japet avec qui elle aurait eu Prométhée. Elle serait donc bigame dans ce cas, mais une version usuelle indique que l’épouse et mère véritable est l'Océanide Clymène. Thémis avait un don de voyance qui servit plus tard à Zeus à éviter d’engendrer le fils qui l’aurait supplanté ; et à Atlas qui sut qu’un fils de Zeus, Héraclès, viendrait voler les pommes d’or des Hespérides. Elle présida un temps l’Oracle de Delphes.
  • Eurynomé, une Océanide : de qui Zeus engendra, les trois Charites (ou Grâces), pour les plus connues. Ces filles n’eurent aucun rôle majeur. Leur parenté, leur nombre et leurs noms diffèrent parfois.
  • Déméter, une Olympienne, sœur de Zeus : déesse d’une grande importance mais dont les relations avec cet époux épisodique sont limitées. On la connaît surtout par ses démêlés pour secourir leur fille Perséphone, victime de toutes sortes d’aventures fâcheuses, fille qu’on fait naître par ailleurs de Styx, une déesse infernale. Déméter, divinité de la « terre fertile », trouva facilement son équivalent dans les traditions étrangères : Cérès chez les Romains.
  • Mnémosyne, une Titanide : elle engendra les neuf Muses.
  • Dioné, une déesse « primitive » : amante de Zeus, son rôle semble lié aux oracles. Homère en fait une Océanide, mère d’Amphitrite et d’Aphrodite. La paternité de Zeus concernant Aphrodite est reconnue par l’aède mais déniée par Hésiode qui la fait naître de la semence d’Ouranos répandue sur la mer (elle est alors connue comme la déesse « anadyomène », née de l’écume).
  • Maïa, une Pléiade : elle est mentionnée puisque d’essence divine mais elle aurait été plutôt un amour passager de Zeus déjà marié à Héra. Cette dernière, toujours prompte à sanctionner durement les incartades de son époux, n’en eut cependant aucun ombrage et fut même bienveillante à son égard. De l’union naquit Hermès, fidèle factotum de son père et grand amoureux comme lui.
  • Thétis, une Néréide, sœur d’Eurynomé : la tentation tourna court puisque Zeus tomba sous le coup d’une des prédictions de Gaïa, qui restera une véritable malédiction familiale : le fils qui naîtrait de cette liaison supplanterait son père. Elle fut mariée par précaution au mortel Pélée.
  • Sémélé est la fille d'Harmonie, la fille d'Arès et d'Aphrodite, et de Cadmos, roi-fondateur légendaire de la cité de Thèbes. Héra, jalouse, emprunta les traits de sa nourrice Béroé, et conseilla à sa rivale de demander à Zeus de lui montrer son vrai visage. Épouvanté, mais n'osant refuser car il lui avait promis de lui accorder tout ce qu'elle désirerait, Zeus se présenta donc devant elle avec son foudre et ses éclairs : celle-ci, ne supportant pas la vue des éclairs, brûla. Le dieu eut cependant le temps de retirer, du ventre de Sémélé, Dionysos, le fils qu'elle avait conçu. Zeus l'aurait ensuite gardé dans sa cuisse jusqu'à ce qu'il grandisse, épisode qui donna naissance à l'expression « sortir de la cuisse de Jupiter » chez les Latins
  • Alcmène, mère d’Héraclès : Entre toutes les aventures qu’il eut avec les mortelles, celle qu’il eut avec Alcmène est la plus célèbre : Alcmène vivait avec son mari Amphitryon, à Thèbes. Amphitryon était le petit-fils de Persée. Zeus vit Alcmène, la trouva comme la plus belle des mortelles et voulait d’elle un fils. Lorsque Amphitryon fut absent pour cause de guerre il alla voir la jeune femme chez elle en prenant l’apparence de son mari. Elle, croyant que c’était son époux, passa la nuit avec le dieu. Quelques mois plus tard Alcmène eut un fils : Héraclès.
  • Europe : Europe était la fille d'un roi de Phénicie, elle était très belle et Zeus l’avait remarqué. Alors qu’elle se promenait dans les prairies où les troupeaux de son père mangeaient, elle vit un beau taureau blanc, peu sauvage. Zeus avait préparé la ruse, il s’était transformé en taureau pour l’approcher et quand elle fut près de lui, l’enleva en bondissant vers la mer d’où des dieux et des déesses surgissaient et les accompagnèrent jusqu'en Crète. Arrivé en Crète, il reprit sa forme humaine et de leur union naîtront Minos et Rhadamanthe, les juges qui étaient en Enfers. Mais aussi Sarpédon qui deviendra le roi de Crète
  • Ganymède : Zeus ne tomba pas uniquement amoureux de déesses ou de mortelles, mais aussi de beaux jeunes hommes, dont un qui s’appelait Ganymède, prince de la famille royale de Troie. Il surveillait son troupeau sur une montagne près de Troie, Zeus était dans les parages et en le voyant tomba amoureux de lui. Zeus se transforma en aigle, puis enleva Ganymède. Celui-ci fut admis dans l'Olympe où il servit d'échanson aux dieux.

Amours[]

Zeus est célèbre pour ses innombrables aventures avec des mortel(le)s, des déesses et des nymphes : Danaé, Alcmène, Sémélé, Léto, Europe, Ganymède, etc. Il est le père de nombreux dieux : Arès, Athéna, Dionysos, Hermès, Apollon, Aphrodite et Artémis ; de nombreux héros : Héraclès, Persée, Castor et Pollux entre autres.

Ces nombreuses infidélités de Zeus à sa troisième femme, Héra — après Métis et Thémis —, sont la cause de fréquentes disputes entre les divins époux. De plus, la déesse se montrant d'un caractère très vindicatif, elle poursuivait souvent de sa vengeance les maîtresses (Io, Léto, etc.) ou même les enfants (Héraclès) de son mari.

Avatar Femme/Maîtresse

Amant

Enfants(s)
Apparence d'Amphitryon Alcmène Héraclès
Ananké Les Moires
Satyre Antiope Amphion, Zéthos
Astéria
Calliope Les Corybantes
Apparence d'Artémis Callisto Arcas
Calycé Éthlios, Endymion
Carmé Britomartis
Pluie d'or Danaé Persée
Déméter ou Styx Coré, aussi appelée Perséphone
Cheval Dia Pirithoos
Dino Orséis, Cyllène (?), les naïades (?), Scamandre (?)
Dioné ou Thalassa (?) Aphrodite
Dorippé ou Pyrrha Hellen
Aigle Égine Éaque
Élara Tityos
Électre Dardanos, Émathion, Iasion, Harmonie
Thyia Magnès50
Éos Hersé
Éris (?) Até, Tyché et les Lites
Eunomie, Héra, Aphrodite ou Eurynomé Hégémone
Taureau blanc Europe Minos, Rhadamanthe, Sarpédon
Fourmi51 Euryméduse Myrmidon
Eurynomé Les Charites
Gaïa Tityos, Manès
Aigle Ganymède
Héra Ilithyie, Hébé, Héphaistos, Arès, Ényo (?) et Éris (?)
Himalia Cronios, Spartaios, Cytos
Hybris, Thymbris ou Callisto Pan
Nuage Io Épaphos
Iodamé Thébé
Lamia
Laodamie Sarpédon
Cygne Léda ou Némésis Castor et Pollux, Clytemnestre (?), Hélène
Léto Apollon, Artémis
Maïa Hermès
Méra Locros
Métis Athéna
Mnémosyne Les Muses : Calliope, Clio, Erato, Euterpe, Melpomène, Polymnie, Terpsichore, Thalie, Uranie
Niobé Argos, Pélasgos
Olympias Alexandre le Grand
Pandore Latinus
Serpent Perséphone Zagrée
Ploutô Tantale
Podarge Xanthe et Balios
Protogénie Éthlios, Étolos
Séléné Hersé, Pandia, le lion de Némée (?)
Sémélé Dionysos
Taygète Lacédémon
Thalie ou Arémosyne (?) Les jumeaux Paliques
Thémis Les Heures, les Moires, Astrée, Némésis
Thémisto Ister

Épithètes homériques, attributs et sanctuaires[]

  • Épithètes homériques :
    • Zeus Père (Ζεὺς πατήρ / Zeùs patếr),
    • assembleur de nuées (νεφεληγερέτα / nephelêgeréta),
    • (terrible) Cronide ((αἰνός) Κρονίδης / (ainόs) Kronídês),
    • à la voix puissante (εὐρύοπα / eurúopa),
    • père des dieux et des hommes (πατὴρ ἀνδρῶν τε θεῶν τε / patềr andrỗn te theỗn te),
    • à la nuée noire (κελαινεφής / kelainephếs),
    • repousseur de mal (ἀλεξίκακος / alexíkakos),
    • maître de l'Ida (Ἴδηθεν μεδέων / Ídêthen medéôn),
    • sauveur (σωτήρ / sôtếr),
    • protecteur des assemblées (ἀγοραῖος / agoraîos),
    • protecteur des hôtes et garants des règles de l'hospitalité (ξένιος / xénios),
    • protecteur de la maison (herkios),
    • gardien des propriétés (kleisos),
    • protecteur du mariage (gamelios),
  • Ses attributs : la foudre, le spectre et le trône
  • Ses végétaux favoris : le chêne
  • Ses animaux favoris : l'aigle et la chèvre

A PROPOS DE ZEUS[]

  1. Zeus est le plus grand dieu du Panthéon hellénique.
  2. Il est essentiellement le dieu de la lumière, du ciel clair, ainsi que de la foudre, mais il ne s’identifie pas avec le ciel pas plus qu’Apollon ne s’identifie avec le soleil ou Poséidon avec la Mers.
  3. Dans la pensée Hellénique, les Dieux ont perdu la valeur cosmique qu’ils ont pu avoir à un autre moment de leur développement, et Zeus ne nous intéresse ici que comme héros de légendes.
  4. La personnalité de Zeus est créée dès les poèmes homériques, rois des hommes et des dieux et trônant dans les hauteurs lumineuses du ciel. Le plus souvent, il se tient au sommet du Mont Olympe, mais il voyage. Par exemple, on le trouve chez les Ethiopiens, le peuple pieux entre tous, dont les sacrifices lui sont particulièrement agréables.
  5. Peu à peu, la demeure de Zeus se détacha de toute montagne particulière, et par l’expression d’Olympe, on n’entendit plus que la région éthérée où vivent les dieux.
  6. Non seulement Zeus préside aux manifestations célestes, provoque la pluie, lance la foudre et les éclairs (puissance symbolisée par son égide) mais surtout, il maintient l’ordre et la justice dans le monde.
  7. Chargé de purifier les meurtriers de la souillure du sang, il veille à la conservation du serment au respect des devoirs dus aux hôtes ; il est le garant du pouvoir royal et, généralement de la hiérarchie sociale.
  8. Ces prérogatives, il les exerce non seulement à l’égard des hommes, mais aussi à l’intérieur de la société des Dieux. Lui-même est soumis aux Destins, dont il l’interprète et qu’il défend contre les fantaisies des autres dieux, par exemple il pèse les destins d’Achille et d’Hector et, lorsque le plateau qui porte celui-ci descend vers l’Hadès, il interdit à Apollon d’intervenir, et abandonne le héros à son ennemi.
  9. Dieu providentiel, conscient de sa responsabilité, il est le seul qui ne se laisse pas emporter par ses caprices,au moins lorsqu’il ne s’agit pas de ses caprices amoureux, et même alors, ses apparentes fantaisies ne sont pas toujours exemptes de quelque politique. Il est le dispensateur des biens et des maux.
  10. Homère raconte dans l’Iliade, qu’à la porte de son palais sont deux jarres, l’une contenant les biens, l’autre les maux. Le plus souvent Zeus puise alternativement dans l’une et dans l’autre, pour chacun de nous. Mais parfois, il puise exclusivement dans l’un deux, et la destinée qui en résulte est soit entièrement bonne, soit, plus souvent, entièrement mauvaise.
  11. Cette conception de Zeus comme puissance universelle s’est développée à partir des poèmes homériques et a abouti, chez les philosophes hellénistiques, à la conception d’une providence unique : chez les Stoïciens (Chrysippe notamment, qui avait consacré un poème à Zeus), Zeus est le symbole du Dieu unique incarnant le Cosmos.
  12. B9dbda3c0db7819c8f98166026f98bed
    Les lois du monde ne sont que la pensée de Zeus. Mais c’est là le terme extrême de l’évolution du dieu, et qui sort des limites de la mythologie pour appartenir à la théologie et à l’histoire de la philosophie.

Arbre généalogique[]

Parents[]

  • Cronos
  • Rhéa

Union(s) et enfant(s)[]

  • Marié avec Héra .dont
  • Relation avec Léto. dont
  • Relation avec Sémélé. dont
    • Dionysos
  • Relation avec Maia. dont
  • Relation avec Taygète. dont
    • Lacédémon.
  • Relation avec Ploutô. dont
    • Tantale.
  • Relation avec Niobé. dont
    • Argos.
    • Pélasgos.
  • Relation avec Leda. dont
    • Pollux.
    • Hélène.
  • Relation avec Io. dont
    • Epaphos.
  • Relation avec Europe. dont
    • Rhadamante.
    • Minos.
    • Sarpédon
  • Relation avec Electre. dont
    • Dardanos.
    • Iason.
  • Relation avec Egine. dont
    • Eaque.
  • Relation avec Danaé. dont
    • Persée.
  • Relation avec Callisto. dont
    • Arcas.
  • Relation avec Antiope. dont
    • Amphion.
    • Zétos.
  • Relation avec Alcmène. dont
    • Héraclès.
  • Relation avec Thémis. dont
    • Thallo.
    • Carpo.
    • Auxo.
    • Clotho.
    • Lachesis.
    • Atropos.
    • Aéglé.
    • Erythie.
    • Hespéraréthousa.
    • Astrée.
  • Relation avec Mnémosyne. dont
    • Clio.
    • Euterpe.
    • Thalie.
    • Melponème.
    • Terpsichore.
    • Erato.
    • Polhymnie.
    • Uranie.
    • Calliope.
  • Relation avec Eurynomé. dont
    • Aglaé.
    • Euphrosine.
  • Relation avec Déméter. dont
    • Perséphone.
  • Relation avec Dioné. dont
  • Relation avec Métis. dont

Frères et sœurs[]

Advertisement